Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l'adolescence à l'âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s'effleurer et de s'éloigner dans l'effort d'effacer les obstacles qui les séparent. Paolo Giordano scrute avec une troublante précision les sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie. Ces adolescents à la fois violents et fragiles, durs et tendres, brillants et désespérés continueront longtemps à nous habiter.
Mon avis: J'ai commencé à lire ce livre simplement parce que j'aimais le titre "La Solitude des nombres premiers". Ce titre je le trouvais beau... Je le trouvais poétique et triste à la fois... Triste c'est bien le mot, je ne sais pas si c'est à cause de mes propres maux, que j'ai été aussi touché... Mais je l'ai lu le mouchoir à la main...Comme il est Magnifique!
Mon conjoint avait comprit à quel point c'était primordiale pour moi de le terminer, il m'a laissé dans le lit, seule en tête avec mon livre et mon mouchoir pour s'occuper de notre fils alors à peine âgé de 2 mois...
Est ce la fragilité de mon adolescence ou tout simplement le livre qui est touchant? Dans tous les cas Paolo Giordano n'avait que 26 ans quand il l'a écrit ... Il l'a écrit avec une telle maturité que je ne peux qu'être admirative de son travail...
Par la suite j'ai vu le film qui m'a réconforter, je ne dirais pas en quoi, mais je peux dire une chose il est resté fidèle au livre...
Conclusion et vous l'aurez compris A LIRE!!!